Un jeune Rezéen passe cycliste professionnel
À 22 ans, Jonathan Thiré, franchit le pas du cyclisme professionnel. Il rejoint l'équipe d'Aubers-93 et disputera sa première course dans quinze jours à Marseille.
Dans quelques jours, Jonathan Thiré va rejoindre l'équipe d'Aubers-93, c'est-à-dire Aubervilliers et Seine-Saint-Denis, principaux partenaires de cette formation qui compte également la région Ile de France et des sponsors privés...Il est actuellement en stage, près de Saint-Tropez, entre Alpes et Méditerranée.
Dans quinze jours, Jonathan disputera sa première course cycliste professionnelle à Marseille.
À 22 ans, le jeune Rezéen, « Ragonnais », franchit donc le pas du professionnalisme après une carrière amateur menée avec sagesse. « J'ai débuté à 13 ans, à Bouguenais, raconte-t-il. Je pratiquais le volley et je m'étais cassé la cheville. » Il se met donc en selle, comme Fred, son père, et comme ses deux grands-pères, tous les trois bons coureurs cyclistes.
Jamais abordé la haute montagne
« Mais moi, ce n'était que pour le plaisir. » Il lui a fallu attendre d'être cadet, deux ans plus tard, pour remporter 4 bouquets dans la saison. « Je prenais mon temps. » Mais ces premiers résultats lui font intégrer le pôle espoirs des Sables-d'Olonne où là encore la prudence est la règle. « On ne parlait de sport-études, mais de classes études-sports. » Avec en poche un BEP de maintenance-industrielle, Jonathan pourra toujours rebondir.
Cinq victoires à 20 ans, cinq autres l'an passé dont une victoire d'étape et le classement général du Tour de Gironde remporté face à des pros, le palmarès s'est bien étoffé au point d'intégrer les pros d'Aubers-93. Il entre un peu neuf dans cette carrière professionnelle. Il n'est pas usé par les compétitions ou des entraînements violents. Et surtout : « Je ne suis pas écoeuré. J'ai envie de courir. »
Aimant le baroud, les longues échappées, sans être médiocre au sprint, Jonathan part avec cependant une inconnue : « Je n'ai jamais abordé la haute montagne. »
Mercredi dernier, Jonathan était à l'Union cycliste pédale rezéenne (UCPR) où il vient de signer sa licence. C'est là aussi qu'est licencié son père qui, à 45 ans, prend encore le départ de courses régionales. « Il y a quelques années, j'avais encore du mal à le suivre. »
Lucien Beauchène, le président de l'UCPR, est particulièrement heureux d'accueillir le fils après, et avec, le père. « On va suivre ses résultats. Les jeunes vont s'intéresser. A nous, en fonction de son emploi du temps, de l'intégrer à la vie de l'UCPR. »
Déjà, Jonathan s'est durant l'hiver entraîné régulièrement avec les VTTistes de l'UCPR.
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