Jonathan Thiré, l’attaque dans la peau
Le nombre est impressionnant. Jonathan Thiré a réalisé 1 404 km d’échappée depuis le début de la saison. Son compteur intitulé Jojomètre figure ainsi en bonne place sur le site Internet du baroudeur d’Auber 93. « Ce sont des membres de mon fan-club qui en ont eu l’idée, explique Thiré. Ils se sont souvenus que Jacky Durand faisait la même chose dans Vélo Magazine
à la fin de sa carrière. »
La référence au vainqueur du Tour des Flandres 1992, spécialiste des longs raids, n’est pas fortuite. « Durand était mon idole et il est devenu mon modèle », reconnaît Jonathan Thiré. Le coureur de Loire-Atlantiques (23 ans), pro depuis deux ans, avoue « être moyen dans tous les domaines » et avoir « trouvé (son) terrain d’expression ». «Cela me permet de ne pas rester incognito dans le peloton et de me faire remarquer, poursuit-il. Mais mon but n’est pas de faire le spectacle ni d’amuser la galerie. Si je m’échappe, c’est toujours dans le but d’aller au bout. » S’il collectionne les maillots de meilleur grimpeur ou les trophées de la combativité, il n’est encore jamais parvenu à résister au peloton jusqu’à la ligne d’arrivée. Cette année, Thiré, issu d’une grande famille de cyclistes — ses grands-pères et son père couraient, son frère cadet, Jordan, est
amateur à l’UC Nantes —, s’est échappé au cours de quinze courses avec des fortunes diverses. C’est récemment, lors de la 4e étape du Tour du Poitou-Charentes, qu’il est passé le plus près. Le Norvégien Thor Hushovd (Cervélo) ne l’a en effet rejoint qu’à 2 km de la ligne. Au Tour de Normandie et aux Quatre Jours de Dunkerque, il ne lui avait manqué qu’une petite dizaine de kilomètres. Cette année, hormis un succès aux Boucles de la Soule et une 2e place lors d’une étape de la Ronde de l’Oise, il n’a pourtant pas obtenu de gros résultats. « J’ai bien conscience que c’est un peu light pour attirer d’autres équipes, conclut-il. Mais je ne calcule jamais. Et même si je n’ai pas eu de réussite jusqu’à présent, je sais que je vais bien finir par trouver l’ouverture un jour. »
Laurent Pruneta
Le nombre est impressionnant. Jonathan Thiré a réalisé 1 404 km d’échappée depuis le début de la saison. Son compteur intitulé Jojomètre figure ainsi en bonne place sur le site Internet du baroudeur d’Auber 93. « Ce sont des membres de mon fan-club qui en ont eu l’idée, explique Thiré. Ils se sont souvenus que Jacky Durand faisait la même chose dans Vélo Magazine
à la fin de sa carrière. »
La référence au vainqueur du Tour des Flandres 1992, spécialiste des longs raids, n’est pas fortuite. « Durand était mon idole et il est devenu mon modèle », reconnaît Jonathan Thiré. Le coureur de Loire-Atlantiques (23 ans), pro depuis deux ans, avoue « être moyen dans tous les domaines » et avoir « trouvé (son) terrain d’expression ». «Cela me permet de ne pas rester incognito dans le peloton et de me faire remarquer, poursuit-il. Mais mon but n’est pas de faire le spectacle ni d’amuser la galerie. Si je m’échappe, c’est toujours dans le but d’aller au bout. » S’il collectionne les maillots de meilleur grimpeur ou les trophées de la combativité, il n’est encore jamais parvenu à résister au peloton jusqu’à la ligne d’arrivée. Cette année, Thiré, issu d’une grande famille de cyclistes — ses grands-pères et son père couraient, son frère cadet, Jordan, est
amateur à l’UC Nantes —, s’est échappé au cours de quinze courses avec des fortunes diverses. C’est récemment, lors de la 4e étape du Tour du Poitou-Charentes, qu’il est passé le plus près. Le Norvégien Thor Hushovd (Cervélo) ne l’a en effet rejoint qu’à 2 km de la ligne. Au Tour de Normandie et aux Quatre Jours de Dunkerque, il ne lui avait manqué qu’une petite dizaine de kilomètres. Cette année, hormis un succès aux Boucles de la Soule et une 2e place lors d’une étape de la Ronde de l’Oise, il n’a pourtant pas obtenu de gros résultats. « J’ai bien conscience que c’est un peu light pour attirer d’autres équipes, conclut-il. Mais je ne calcule jamais. Et même si je n’ai pas eu de réussite jusqu’à présent, je sais que je vais bien finir par trouver l’ouverture un jour. »
Laurent Pruneta
2 commentaires:
salut jojo! pour moi il vaux mieux faire voire son maillot sur une échappée même si elle n'arrive pas au bout que de gagne au sprint. pour les partenaires ils ont de la publicités plus longtemps et pour le spectacle ses mieux
courage a toi et fais de ton mieux.
bonne fin de saison.
alors là une petite remarque pour mon yanou d' un ex- tres ex finisseur : quand à quelques hectometres de la ligne , que tes mains froidissent , que tu ne connais plus personne ,que t' es deconnecte et que la gamelle ce n' est pas pour toi , que à partir du moment ou la roue avant s'est emmanchée pour passer le mec devant et.. et... la ligne d' arrivee !!!! c' est une decharge d' adrenaline et une jouissance sans pareil ( euh si !!! )
souvenirs souvenirs
bonne soiree à tous
robbie trop gros - mais je vais maigrir
ps :et puis merde , mon jojo , pour le tour de vendee et puis bravo aussi au frerot - ne pas l' oublier aussi celui là !!!
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